Vienne a été un formidable creuset de génies de la musique « sérieuse », de Gluck et Haydn jusqu’à Schönberg, Berg et Webern, mais la ville a dans le même temps su faire vivre une tradition de musique légère. Ces deux tendances ne s’opposent d’ailleurs pas forcément, comme en témoignent certaines œuvres de Brahms.
De la ville, Johann Strauss disait : « Il est vrai que, si j’ai quelque talent, j’en dois le développement à ma chère ville natale de Vienne, car c’est dans son sol qu’est enracinée toute ma force, dans son air que flottent tous les sons que mon oreille saisit, que mon cœur accueille et que ma main note. » Place aux valses élégantes et aux polkas échevelées, menées par la baguette alerte d’un jeune chef né et formé à Vienne, Emmanuel Tjeknavorian.